Table ronde : La piraterie maritime en Afrique. De la Somalie au golfe de Guinée

La piraterie maritime est l'un des principaux enjeux de sécurité internationale pour lesquels l'Afrique a été et est encore présente dans l'actualité mondiale de ces dernières années. Le phénomène, qui se concentrait principalement dans la Corne de l'Afrique il y a peu, a trouvé un nouveau foyer dans le golfe de Guinée.

Les côtes de cette vaste région d'Afrique de l’Ouest, notamment dans les eaux du Nigeria, sont devenues depuis l'année dernière la zone maritime la plus dangereuse du monde. En seulement dix mois, l'année 2013 a déjà enregistré plus de quarante attaques, avec le détournement de sept navires et près de 130 otages.

Face à ce phénomène, tant les pays africains que la communauté internationale cherchent, et dans certains cas mettent en œuvre, des formules de coopération afin de rendre le golfe de Guinée plus sûr. Se pose alors la question de savoir si les moyens destinés à stopper le phénomène en Somalie, où l'activité de piraterie a nettement diminué, peuvent constituer ou non le modèle à appliquer dans la zone du golfe.

Le jeudi 12 décembre 2013, on réfléchira depuis Casa África à ce qui se passe dans cette zone, aux particularités de l'activité criminelle qui est en train de se produire, et vers où peuvent s'orienter les solutions transnationales. On tentera de répondre à ces questions lors d'une table ronde, à 19h30, à laquelle participeront :

• Fernando Ibáñez, chercheur à l'Université de Zaragoza et expert en piraterie maritime
• Manuel de la Puente Mora Figueroa, amiral du Commandement de la marine des Canaries
• Ángel Tristán Pimienta, journaliste et directeur du Club La Provincia (club de la presse des Canaries)
• Modérateur : Santiago Martínez-Caro, directeur général de Casa África

En savoir plus :

• Quoi ?
• Table ronde : La piraterie maritime en Afrique. De la Somalie au golfe de Guinée
• Quand ?
• Le 12 décembre 2013 à 19h30
• Où ?
• À Casa África. C/. Alfonso XIII, 5. Las Palmas de Gran Canaria. Espagne
  La rencontre pourra également être suivie en streaming sur le profil Twitter de Casa África.
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